Qualité de l’Air Intérieur
Qualité de l’air intérieur: 6 clés pour la comprendre et l’améliorer
Qualité de l’air intérieur (QAI): un enjeu de santé encore méconnu. Pourtant, selon l’OMS et l’ADEME, l’air à l’intérieur de nos maisons, écoles ou bureaux peut être jusqu’à 10 fois plus pollué que l’air extérieur. Un paradoxe surprenant à l’heure où la pollution de l’air est devenue une préoccupation majeure.
Dans cet article, découvrez pourquoi la qualité de l’air intérieur est souvent plus mauvaise, quelles en sont les causes, les conséquences sur la santé, et surtout comment améliorer la QAI chez vous.
1. Un air confiné qui favorise l’accumulation des polluants
Contrairement à l’air extérieur, l’air intérieur est souvent stagnant. Dans les logements modernes bien isolés, la ventilation naturelle est réduite, ce qui empêche l’évacuation des polluants. Résultat : une accumulation de substances nocives dans l’air ambiant.
Même une ventilation mécanique mal entretenue peut aggraver la situation, créant un environnement intérieur chargé en polluants invisibles.
2. Quelles sont les principales sources de pollution de l’air intérieur ?
La mauvaise qualité de l’air intérieur provient d’une multitude de sources souvent négligées :
🧼 Produits ménagers et d’entretien
- Détergents, sprays, désodorisants, eau de Javel…
- Émission de composés organiques volatils (COV), parfois toxiques.
🛋️ Matériaux de construction et mobilier
- Peintures, colles, moquettes, panneaux agglomérés.
- Émission de formaldéhyde et autres substances irritantes.
🔥 Activités domestiques
- Cuisson, chauffage au bois, utilisation de bougies parfumées ou d’encens.
- Production de particules fines, monoxyde de carbone et autres gaz.
🧑🤝🧑 Présence humaine et animale
- CO₂, humidité, poils, squames, acariens.
- Favorise la prolifération de moisissures et allergènes.
3. Le manque d’aération : un facteur aggravant
En milieu urbain, de nombreuses personnes limitent l’ouverture des fenêtres par crainte de faire entrer la pollution extérieure ou de perdre de la chaleur. Pourtant, ne pas aérer aggrave la pollution intérieure.
💡 Conseil QAI : Aérez 5 à 10 minutes par jour, idéalement le matin ou en soirée, même en hiver.
4. Une réglementation encore limitée
Alors que la qualité de l’air extérieur est suivie quotidiennement (via Airparif, Atmo, etc.), la qualité de l’air intérieur reste peu encadrée, surtout dans les logements particuliers. Les dispositifs de surveillance QAI dans les écoles, crèches et bureaux ne sont obligatoires que depuis peu, et leur mise en œuvre reste progressive.
Pour en savoir plus: Qualité de l’air intérieur. Qualité de l’air intérieur – Risques – INRS
5. Quels sont les impacts sur la santé d’une mauvaise qualité de l’air intérieur ?
Respirer un air vicié à l’intérieur peut avoir des conséquences sérieuses :
- Irritations des yeux, du nez et de la gorge
- Fatigue, maux de tête, troubles du sommeil
- Allergies, crises d’asthme, bronchites chroniques
- Risques accrus pour les enfants, les personnes âgées et les personnes immunodéprimées
🩺 Chiffre-clé : La pollution de l’air intérieur est responsable de plus de 3 millions de décès prématurés par an dans le monde (OMS).
6. Comment améliorer la qualité de l’air intérieur chez soi ?
Voici des gestes simples et efficaces pour respirer un air plus sain à la maison :
- Aérez chaque jour, même en hiver.
- Évitez les produits ménagers chimiques : préférez le vinaigre blanc, le savon noir.
- Limitez les bougies parfumées, sprays et encens.
- Entretenez votre système de ventilation (VMC).
- Choisissez du mobilier à faible émission (certifié A+, écolabels).
- Équipez-vous de capteurs ou d’un purificateur d’air efficace. Faites une demande: Qualité de l’air intérieur – BOREE
Conclusion : une pollution invisible mais évitable
La qualité de l’air intérieur constitue un enjeu de santé publique que nous ne pouvons plus nous permettre de négliger. Mieux la connaître, c’est déjà mieux s’en prémunir. Dans les espaces professionnels comme dans les logements, des actions simples et accessibles peuvent contribuer à créer un environnement plus sain et durable. L’air que nous respirons au quotidien mérite toute notre attention, car préserver notre santé commence par là.